29 septembre 2009


Je vous adresse mon histoire dans le train allant d’Amiens vers Paris

J’étais menotté et mis à terre, l’un des policiers appuyer avec ces pieds sur les menottes…


Marié et père de 2 enfants et ma femme est enceinte de 8 mois j’aurai mon
troisième bébé au courant du mois d’Octobre. Je n’ai jamais eu de problème avec
la justice ni de près ni de loin, Je suis un citoyen normal qui passe inaperçu.

Je fais plus de 300 km par jour pour aller au travail et gagner ma vie correctement.

Le Mardi 08/09/09 j’ai pris le train de Longueau – Paris, comme d’habitude, je
me suis allonger pour me reposer un peu vue la durée du trajet, pour pouvoir
profiter un peu de mes enfants en rentrant à la maison vers 19 :15.

Je me suis assoupi dans un compartiment vide à Longueau, à Creil il y avait deux
femmes en face de moi. Une patrouille de police ouvre la porte du compartiment
et l’un des policier me touche au niveau de ma jambe gauche pour me dire « Mr
c’est interdit de vous allongez sur la banquette » , j’ai demandé « pourquoi
c’est interdit je suis un peux fatigué », il répond « c’est la loi », j’ai
redemandé « qu’elle est la loi qui interdit de se reposé », un autre policier
me répond avec un temps haut « c’est moi la loi », j’ai lui demandé de me parler
moins fort, le même policier m’a demandé « c’est un contrôle d’identité veuillez
nous suivre », j’ai remis mes chaussures et j’ai suivi les policiers, en
arrivant vers l’espace des fin des compartiments, un policier ma demandé mes
papiers, le moment ou je regardais vers ma mallette pour prendre mes papiers,
l’un des policiers ma pousser et ils ont commencé à me maltraité violemment.

J’ai commencé à appeler au secours, j’avais très peur, car de ma vie, j’ai subit
de telle violence. Je ne croyais pas ce qui m’arrivait.

Les personnes qui se trouvaient avec moi dans le compartiment sont venu demander
aux policiers d’arrêter de me maltraité car je ne méritais pas toute cette
violence gratuite.

J’étais menotté et mis à terre, l’un des policiers appuyer avec ces pieds sur
les menottes, j’avais une douleur atroce, ce qui a provoque des saignements et
des hématomes, un autre policier m’a demandé de dire aux gents de retourner vers
leurs places, j’ai répondu que je ne connaissais personne et que je n’étais
pas un chef d’émeute.

Le policier qui me tenais a essayé de me provoquer en me tutoyant, et disant des
gros mots, tels que connard, c’est qui le chef, petite bite etc ….

Le même policier à décidé avec ces collègues de mettre en garde à vue un jeune
de 23 ans pour avoir demandé de me relever parce que j’étais à terre et le
policier appuyait sur les menottes avec ses pieds.

Le train est arrivé à la gare du nord vers 18 :20, j’étais conduit au poste de
police de la gare et là les policiers sont sorti discutés avec le chef de poste
dehors, après 10 minutes le chef de poste (une femme de type méditerranéenne)
est rentrée et m’a dit que j’étais en garde à vue sans prendre ma déposition ni
me faire une confrontation avec les policiers sur place. J’avais encore plus
peur je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je pensais que j’étais coupable et
c’est fini pour moi. Je croyais que les gents étaient présumé innocent et non
présumé coupable comme dans mon cas.

Pendant la garde à vue, j’ai refusé de signer les faits qui mon étaient
reprochés qui sont outrage et refus de palpitation, à aucun moment les policiers
m’ont demandé de me mettre en position pour une palpitation, j’étais maltraité
sans aucune raison, moi-même, je n’arrive pas à me remettre de cette histoire
dont je ne comprends pas exactement latitude des policiers.

J’ai demandé d’aller voir le médecin car j’avais des bleus partout dans mon
corps, au retour de chez le médecin, un officier m’appel pour m’auditionner vers
22 :30, je lui demandais de me vouvoyez et la réponse était « tu te la pète un
peu, si j’étais a la place de mon collègue dans le train c’est une claque que tu
recevras et tu seras mis convenablement.

Le soir vers 23 : 00 l’avocat commis d’office Me Samuel AitKaki est arrivé, et
j’ai eu un entretien de 20 minutes avec lui et j’ai exposé mon cas, il m’a fait
savoir qu’il ne faut pas avoir peur et que je serais relâché le lendemain, et
que même la garde à vue n’était pas nécessaire.

Vers 00 :10 j’étais conduit vers le poste police du 12ème arrondissement pour
passer la nuit.

Le mercredi 09/09/09 à 08 :30 du matin j’étais reconduit vers le poste police de
la gare du nord et à 10 :30 j’étais auditionné par une officier de police
judiciaire.

J’ai raconté exactement ce qui c’est passé dans le train sans aucune
modification, j’ai signé par la suite ma déposition.

Vers 15 :00 le même officier ma informer que je serai relâché et convoquer au
poste de police de la gare du nord.

Vers 15 :30 un autre officier m’appel pour m’auditionner il m’a posé les mêmes
questions, il m’a demandé le nom de la société ou je travail, de mon poste,
l’adresse exacte de la société, le nom du directeur général et celui de mon chef
hiérarchique.

J’étais relâché vers 16 :20, je suis rentré chez moi directement, j’étais dans
un état psychologique déplorable, je croyais que j’étais dans un rêve.

Le Jeudi matin je suis parti voir mon médecin traitant, car j’étais très
fatiguer moralement et physiquement, j’avais des hématomes et des blessures sur
le corps, suite à ça j’ai eu un arrêt de travail de 15 jours.

Le Jeudi 17/09/09 fin de journée, j’ai reçu un appel de l’officier de la police
judiciaire de la gare du nord pour une convocation le Vendredi 18/09/09 vers 14
:00 h.

Le vendredi 18/09/09, je me suis présenté au rendez-vous comme prévu, et là j’ai
su que c’était pour une confrontation avec les policiers misent en cause 10
jours après les faits, sachant que j’étais en garde à vue pendant 24 heures,
j’attendais la confrontation avec les quatre policiers selon les dires des
officiers et à aucun moment il a eu cette confrontation, alors que l’histoire
était toute récente.

A mon grand étonnement la version à complètement changée, les quatre policiers
déclarent que j’étais violant au moment ou ils m’ont demandé l’interdiction de
s’allonger, que j’ai griffé un de leur collègue, et que c’est moi qui leurs a
manqués de respect. Alors que les faits qui m’ont étaient reprochés au moment
de la garde a vue était le refus de palpitation.

Je suis poursuivi pour outrage et rebellions, puisque lors de la confrontation
avec la police, l’officier de la police judiciaire m’a proposé de demander
pardon au policier et l’affaire restera ici au niveau du poste de police de la
gare du nord. Chose que j’ai catégoriquement refusé puisque c’est moi la victime
et c’est aux policiers de me demander pardon.

J’ai déposé une plainte au niveau de l’IGS à Paris au 35 rue Hénard le Jeudi
24/09/09, suite à la plainte l’inspecteur de police m’a demandé de me présenter
demain matin vers 09:00 heure à l’hôpital hôtel dieu à Paris au service des
urgences médicaux judiciaires. Le médecin qui me consulte 20 jours après
l’incident de violence me donne un ITT de 3 jours. Sachant que mon médecin
traitant m’a donné un ITT de 15 jours et une consultation chez le psychiatre.